La musique n’a pas de frontière et elle est partout dans le monde. Elle vibre en nous et partage nos émotions et notre vie. On a été ravi d’apprécier le son des tambours japonais dans le festival « Paris l’été », on a entendu du son, mais aussi de la Tongue drum.
La vibration des tambours
C’est toujours merveilleux de voyager à travers la musique. On a visité les coulisses du festival d’été de Vincennes et on s’est laissé emporter par le temps avec les tubes des années 70 et 80, mais on a été surtout surpris de voir les Japonais en tenue traditionnelle pour nous montrer une partie de sa culture. Ce groupe s’appelle Kodo Next Generation et ils ont apporté une nouvelle touche à cet art religieuse qu’ils appellent le « Taiko ». La musique japonaise a été fort longtemps synonyme de cri et de vengeance, et justement Kodo signifie tout simplement « battement de cœur ». Chez eux, la vie est parfaite dans la nature et la mélodie du tongue drum a émerveillé le rythme et le public a vibré ensemble.
Le son du bonheur
Quand on assiste à ce genre de spectacle un peu spécial, on se sent libre comme ceux qui font du livestreet. La voix du jam fait du bruit dans les blues et on s’explose dans tout ce décor à dire n’importe quoi sans savoir pourquoi, mais c’est l’émotion qui nous guide. Le son est complètement différent, mais si on écoute le groupe « Hang Massive », il y a une vraie maîtrise de l’instrument, et c’est toujours fantastique d’écouter un son de mélange de goutte d’eau. Il y a surtout ce souci de garder l’originalité du son, mélangé par la culture traditionnelle, et c’est fou parce qu’avec un seul instrument, le message est passé et on peut passer une heure de plaisir et de délire, c’est juste agréable. Et on se rend compte que rien ne peut empêcher la musique de survoler encore loin nos esprits.
Que ce soit le son du Kodo ou celui de Hang massive, on ferme les yeux et on se laisse emporter par le son loin dans une autre dimension.
